Lorsque cent printemps auront piétiné ta vie
Et que, sur ton faciès, le temps aurait inscrit sa félonie
Tu observeras ton passé, songeras à ceux qui ont trépassé
En pensant que les années ont trop vite défilées
Tes mains ridées sur les photos noircies
Et l’éclat terni des rêves occis
Te chanteront les berceuses de ta lointaine enfance
Sous le grincement des violons de la Providence
Et le nouveau matin
Te rappellera qu’il n’y a plus de lendemain
Et que l’existence n’a qu’un seul chemin
Les fleurs se fanent une fois la nuit venue
S’éloignent de chaque instant vécu
Les hommes et leurs songes superflus.
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