lundi 8 avril 2013

Le Soleil & la Lune


J’ai longtemps cherché les rayons glorieux de l’astre royal
Désiré la chaleur de sa noble lumière
J’ai tourné la tête vers son imposant piédestal
Consumant mes yeux sous sa lave incendiaire

J’ai imploré sa clémence, l’appelant sans cesse
Lorsque sa patience fut épuisée de cette querelle
Il dit : « Tu n’es pas de celles à qui j’offre les caresses,
Mes rêves sont bâtis d’acier là où les tiens sont peints d’aquarelle.
Repars dans l’ombre vivre ta bassesse. »

Eplorée sur les dalles étoilées
Je ne pouvais éprouver la beauté de la gloire
Le Soleil était si loin, dans ce ciel désenchanté
Et moi, à milles lieux, hurlait au désespoir

La Lune eu vent de ma déraison
Son visage d’argent vers moi se tourna
« Enfant, chaque être à sa place en cette constellation
La tienne n’est pas près de l’astre du jour et de son aura
Mais là où la Solitude est maîtresse des passions. »

Elle me guida de ses doigts de métal
Et me plaça sous sa ronde bienveillance
« Ici, Loups et Oubliés sont les enfants de ma lueur pâle
Là où sont brisés les rêves de suffisance. »

Je me glissais en son sein froid, glacée de peur
 Je vis des Mots dansés sur ma peau blanche
S’incrustant dans ma chair, irradiant mon cœur
J’oubliais le Soleil et sa violence
Je savais à présent où était le vrai bonheur.

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